Corps et esprit unis pour la même cause !

Bien que nous soyons forts dans l’art et la manière de cacher nos sentiments pour ne pas faire de remarques désobligeantes et parce que nous avons appris à nous tenir bien, le corps, lui, a besoin d’être mis au parfum pour arriver à cacher ce qu’il ressent.

Maintenant, si vous êtes quelqu’un qui travaille à bien maîtriser son corps, à bien dissimuler ces émotions et à s’endurcir, vous arriverez forcément à lier le corps et l’esprit dans ce fonctionnement.
Toutefois, il est un endroit où le corps et l’esprit restent liés, même au-delà de la maîtrise qu’il veut exercer sur les émotions ; c’est la survie.

En effet, le corps et l’esprit sont unis dans ce même projet de nous maintenir en vie et de nous permettre le plus longtemps possible de rester vivants. Quand un danger est bien réel, le corps réagit pour tirer le signal d’alarme et l’esprit se conjugue au corps pour agir d’une manière ou d’une autre, pourvu qu’on s’écarte du danger.

Cette synergie se fait spontanément, sans qu’on ait besoin d’y réfléchir. C’est une fonction instinctive que la maturité et l’expérience enrichiront avec le temps pour permettre au corps et à l’esprit de toujours mieux se tirer d’affaire.

Je sais par exemple que chaque fois que je m’apprête à traverser la route, spontanément, je regarde à droite et à gauche, cela même, lorsque le passage piéton est vert. C’est devenu un réflexe, parce que l’esprit sait que c’est dangereux et que le corps obéit à l’esprit spontanément quand il s’agit de le protéger.

En fait, notre corps est instinctif, et c’est par cette faculté innée qu’il a de réagir qu’il développe les sens. C’est là que notre esprit intervient. Les sens, que sont l’ouïe, l’odorat, le goût, la vue et le toucher, s’aiguisent au fur et à mesure des  expériences que nous faisons humainement. Ainsi, l’esprit se forme à leurs nuances et aux sensations qu’ils génèrent.

Je me souviens qu’étant plus petit, je me promenais avec ma mère et je courrais constamment devant elle. Bien que je fusse sur le trottoir et que je savais que je ne devais pas traverser sans regarder, il m’arrivait encore parfois de ne pas faire attention. Un jour, alors que j’allais traverser à cause de l’élan qu’entrainait ma course, ma mère s’est mise à crier de toutes ses forces en me sommant de stopper net, ce que je fis avant même de poser un pied sur la route. Fort heureusement, car une voiture me passa sous le nez, sans même ralentir. Si je n’avais pas entendu l’avertissement, je me serais fait renverser. L’expérience a été si marquante, que depuis, j’ai en moi ce réflexe instinctif qui me fait m’arrêter et regarder à droite et à gauche avant de traverser.

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