Quand la sexualité est l’équivalent d’un produit de consommation !

Quitte à paraître ringard, je vais parler de la sexualité que l’on banalise dans les médias et dans nos maisons. C’est quand même assez incroyable que ce sujet fasse encore tellement peur ; et ne dites pas le contraire !

Je n’en connais pas beaucoup qui peuvent aborder ce sujet sans être gêné ou agacé. On devrait pourtant parler de la sexualité sereinement. Mais est-ce que les personnes sont à l’aise avec leur propre sexualité ?

Quoi qu’il en soit, si le sujet est difficile, ne peut-on pas commencer par l’admettre et voir ce que l’on peut faire avec cette réalité ?

On laisse Internet donner à nos enfants l’accès à des sites pornographiques.

On tchate dans des forums, webcams rivées sur des sexes en érection.

Des boutiques en ligne vantent les pilules pour ne plus souffrir d’impuissance, d’autres pour augmenter la taille de son pénis, d’autres encore pour produire du sperme en grande quantité. Le réseau offre des rencontres immédiates pour faire du sexe rapide.

Toutes les options existent.

C’est effarant, j’ai même remarqué que tout ce qui concerne la sexualité, d’un point de vue spirituel, inquiète les adultes. Généralement, on croit que c’est une secte.

En fait, on rigole de la présence des sites pornographiques sur le Web, on banalise complètement leur prolifération et on s’insurge automatiquement quand quelqu’un propose un regard neuf sur la sexualité.

Si on vante les mérites du tantra, personne ne va jeter un œil. Si on divulgue les positions du Kama Sutra, on accepte déjà plus volontiers, mais à la condition qu’on ne s’éternise pas sur ses origines et le sens sacré de la sexualité. On a même inventé le Kama Sutra Gay. C’est sans doute très bien, mais c’est surtout vendeur.

Alors évidemment, la sexualité envahit nos maisons, nos téléphones, nos écrans, les panneaux publicitaires, les écoles, les églises, etc. N’y aurait-il pas quelque chose de diabolique dans tout ça ?

On peut au moins penser que cette prolifération du commerce sexuel aura eu l’effet de décoincer quelques bonnes gens qui n’y voyaient que l’horreur ou le démoniaque.

Mais à présent, ne pourrions-nous pas commencer à proposer une alternative ?

Car d’être passé de la censure à la débauche, c’est franchement pas très cool pour nos enfants. On leur laisse vraiment un piètre témoignage de l’importance du corps, de son origine sacrée ou même seulement de sa beauté.

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