Respiration – Récupérer une respiration saine et normale

Respiration – Récupérer une respiration saine et normale

La respiration de l’homme moderne est indéniablement superficielle.

Étant toujours pressé, il est d’ailleurs normal que sa respiration le soit aussi ; mais, le stress aidant, elle devient également moins profonde.

De plus, beaucoup de gens sont excessivement émotifs, pour ne pas dire anxieux ; et ces états de conscience négatifs n’améliorent évidemment pas la respiration.

Pire encore, la technologie réduit de jour en jour l’importance des activités physiques et nous confine de plus en plus à l’intérieur des bureaux et habitations, autrement dit là où l’air est le plus pollué et où, de toute manière, on éprouve instinctivement qu’il n’y a presque plus besoin de respirer.

Alors bien sûr, de cette dégradation de la respiration naissent toutes sortes de conséquences néfastes, comme la réduction de la vitalité, les problèmes psychologiques et l’augmentation des maladies.

Sachant que nous n’utilisons actuellement qu’un dixième de notre capacité pulmonaire, nous devons simplement nous estimer heureux de réussir quand même à survivre !

Il faut pourtant se rappeler que l’oxygène est essentiel à tous les organes vitaux et, en particulier, au cerveau, aux nerfs et aux glandes.

L’insuffisance d’apport d’oxygène au cerveau entraîne mollesse mentale, pensées négatives, dépression et, avec l’âge, sénilité. Et, pour finir, l’indigence de la respiration favorise les cancers, les maladies cardiaques et les congestions cérébrales…

Le Yogi, lui, n’a pas attendu les découvertes les plus récentes de la médecine pour se convaincre de l’importance de la respiration. Il sait depuis des milliers d’années que l’oxygène est indispensable, et c’est la raison pour laquelle il a mis au point les techniques de Pranayama.

Aujourd’hui disponibles en Occident dans n’importe quel cours de Yoga, ces techniques de respiration sont peut-être notre dernière chance d’échapper à l’asphyxie généralisée qui nous menace tous… sans que nous le sachions.