Faire face à son destin. Voici l’histoire d’un homme qui rêvait devenir astronaute.
Cette histoire, tout à fait véridique, tiré du livre : « Bouillon de poulet pour l’âme », des auteurs, Jack Canfield et Mark-Victor Hansen, raconte l’histoire d’un homme qui dû faire face à son destin.
Comme je le disais, il rêvait de devenir astronaute. Au fil des ans, l’influence de son entourage ainsi que ses résultats scolaires ont fait en sorte qu’il abandonna son rêve d’aller dans l’espace et se dirigea plutôt vers le métier d’enseignant.
Les années passèrent et, comme il enseignait les sciences, il tentait de susciter chez ses élèves un intérêt pour l’exploration spatiale.
Un jour, la Maison Blanche annonça que la NASA, sur l’ordre du président Reagan, se mettrait à la recherche d’un citoyen ordinaire qui participerait à une mission de la navette spatiale. Le président précisa même que le citoyen choisi allait être un enseignant. L’homme répondait aux deux critères.
Deux semaines plus tard, les responsables de la NASA annoncèrent que tous les enseignants intéressés à soumettre leur candidature en vue d’être le premier citoyen ordinaire et le premier enseignant à voler dans l’espace, devaient leur écrire pour obtenir un formulaire d’inscription. Le jour même, il expédia sa demande à Washington… par courrier express ! Il se demandait si d’autres enseignants caressaient le même rêve que lui.
Le formulaire d’inscription qu’il reçût était long et fastidieux à remplir. Pour un enseignant davantage habitué à donner des examens qu’à les faire, il ne fut pas facile de remplir ce document de 25 pages. Il consacra des jours et des nuits à essayer de trouver les réponses qui correspondraient aux objectifs de la NASA.
Après avoir posté le formulaire dûment rempli, il apprit qu’il était loin d’être le seul enseignant à caresser le même rêve : plus de 43 000 personnes avaient écrit pour recevoir leur formulaire !
La NASA mit plusieurs semaines à éplucher les 11 000 formulaires remplis qu’elle avait reçus. Un jour, enfin, arriva une enveloppe à l’allure officielle qui arborait au coin supérieur gauche le logo de la NASA. Il hésita longtemps avant d’ouvrir l’enveloppe. Ses prières étaient exaucées ! La NASA l’invitait à participer au programme d’entraînement spécial pour astronautes du Kennedy Space Center !
L’évaluation finale réunit une véritable élite. Sur les 11 000 postulants qui partageaient le même rêve, il restait moins de 100 hommes et femmes. Un seul d’entre-eux serait toutefois appelé à réaliser ce rêve.
La NASA leur fit subir toute sorte de tests : simulateurs, épreuves de claustrophobie, exercices de dextérité et expériences du mal de mouvement.
Une fois l’entraînement terminé, chacun retourna chez lui. Après quelques semaines d’attente, il avait reçu la terrible nouvelle : il ne serait pas le premier enseignant à aller dans l’espace. La NASA avait choisi une enseignante du nom de Christa McAuliffe.
Son euphorie du départ laissa donc place à la dépression, à la perte de confiance et à la colère. Il remettait tout en question. « Seigneur, pourquoi pas moi ? Pourquoi la vie est-elle aussi cruelle ? ».
Il se retourna vers sa famille pour apaiser son chagrin. Son père, pour atténuer sa peine lui dit : « Mon fils, toute chose à ses raisons ».
Le mardi 28 janvier 1986, le jour dont il avait rêvé depuis sa tendre enfance, il se retrouva en compagnie de ceux avec qui il avait partagé son rêve. Ils étaient tous rassemblés pour assister au vol historique de l’enseignante Christa McAuliffe.
73 secondes plus tard, Dieu répondit à toutes ses questions et dissipa tous ses doutes : Challenger explosa, tuant tous ses occupants, y compris l’enseignante. Les paroles de son père lui revinrent immédiatement à l’esprit. On ne l’avait pas choisi pour ce vol parce que la divine providence entretenait d’autres desseins pour lui. Il avait une autre mission à accomplir dans sa vie.
Alors, lorsque l’adversité frappera à votre porte, dites-vous : « chanceux, pas chanceux, je l’sais pas ! ». C’est votre destin.
Bonne semaine et bon succès à tous.
Dany Landry,
Conférencier en développement personnel et professionnel
Cet article est un extrait des chroniques hebdomadaires de docteur bonheur disponible en écrivant à l’adresse courriel suivante : beneficesnet@hotmail.com. Cette reproduction a été autorisée par Dany Landry, conférencier. Pour vous abonner à ses chroniques hebdomadaires GRATUITES ou pour en savoir plus sur ses présentations, écrivez-lui à l’adresse : beneficesnet@hotmail.com.